Portrait #1 - Hyacinthe Nael, Conducteur de travaux chez Hemery-Hervieux
24 février 2022
Derrière les projets d’une entreprise, il y a des envies, des savoir-faire, des équipes. A travers cette nouvelle série d’articles dédiés à nos collaborateurs, nous souhaitons rendre visibles les femmes et les hommes qui contribuent au développement d’Hemery-Hervieux. Une façon aussi de montrer « l’envers du décor » et de rendre plus accessibles des métiers porteurs d’avenir. Pour ce premier portrait, rencontre avec Hyacinthe Nael, conducteur de travaux.
Bonjour Hyacinthe, vous êtes aujourd’hui conducteur de travaux chez Hemery-Hervieux. Depuis combien de temps travaillez-vous au sein de l’entreprise ?
Je fais partie des jeunes recrues ! J’ai intégré Hemery-Hervieux il y a 4 ans dans le cadre de mon BTS construction métallique. J’y suis entré en alternance au poste de soudeur assembleur. Pendant un an, j’ai travaillé à l’atelier sur l’assemblage des profils et PRS constituant les charpentes. La deuxième année, je l’ai passée au bureau d’études en tant que dessinateur-projeteur.
Puis, j’ai enchaîné avec une licence CAM (Conception en Architecture Métallique), toujours en alternance chez Hemery-Hervieux. C’est là que j’ai commencé la conduite de travaux. Je suis maintenant en CDI depuis un an et demi en tant que conducteur de travaux. C’est exactement le poste que je visais quand je suis entré dans l’entreprise.
La construction métallique, c’est un domaine qui vous a toujours attiré ?
Je ne dirais pas depuis toujours mais quand j’étais au lycée, en bac techno, j’ai commencé à m’intéresser à la construction d’ouvrages d’art, en particulier les stades de foot ! C’est à ce moment-là que j’ai été attiré par le monde de la construction. Je trouvais assez fascinant de voir comment tous ces bâtiments s’assemblaient, finalement assez vite. Je me suis rendu compte aussi que le métal était une matière avec laquelle on pouvait faire énormément de choses. Ça me plaît de voir des réalisations se concrétiser avec ce matériau qui rend beaucoup de projets possibles.
A 17 ans, vous avez donc intégré Hemery-Hervieux en alternance. Qu’est-ce que cela vous a apporté ?
Grâce à cette expérience, j’ai pu faire le tour des différents métiers qui interviennent sur la construction de bâtiments métalliques. Après une année à l’atelier, puis une autre au bureau d’études, j’ai vraiment pu comprendre comment l’un et l’autre fonctionnaient. Ce principe est vraiment un atout, en tant que jeune, pour savoir ce qui nous plaît et cela a été d’autant plus formateur pour la suite de mon parcours. Quand on est capable de se mettre à la place de l’autre, on sait ce qui est réalisable ou pas.
C’est cette diversité de postes qui vous a fait choisir cette entreprise pour votre alternance ?
Exactement ! A travers mon parcours chez Hemery-Hervieux, j’ai pu avoir une vision complète et globale des différents savoir-faire. A 17 ans, clairement, je voulais travailler et gagner de l’argent mais j’avais aussi besoin de trouver une entreprise ouverte et qui me permette d’évoluer. Il y en a peu qui font tout, de la structure à l’enveloppe.
Pendant 3 ans, j’ai pu découvrir toutes les étapes liées à la construction de charpentes métalliques jusqu’à la couverture et au bardage. J’ai bénéficié d’un suivi individuel tout en restant dans une organisation conviviale et à taille humaine. Alors aujourd’hui, à mon tour, j’encourage l’alternance et je fais même toutes les portes-ouvertes de ma formation.
Aujourd’hui en quoi consiste votre poste de conducteur de travaux ?
C’est un poste très complet. La mission d’un conducteur de travaux est de gérer les moyens humains, matériels et financiers destinés à la réalisation d’un chantier. Une grande partie de mon travail se passe en amont, au niveau des études. On dit souvent « Si le conducteur de travaux a bien fait son travail en amont, tout se passe bien ensuite. »
C’est un métier qui repose sur l’anticipation et la coordination. La gestion du planning et des différents intervenants est vraiment au cœur de mon activité. Je dois faire en sorte que mes équipes aient le matériel nécessaire en temps et en heure pour que les délais de réalisation soient respectés. Et cela en prenant en compte les autres corps d’état qui interviennent sur le chantier. « Tout s’emboîte comme dans un puzzle ! »
Qu’est-ce qui vous plaît dans votre mission ?
Conducteur de travaux, c’est un métier concret où les journées ne se ressemblent pas. Déjà, j’interviens d’un bout à l’autre de la chaîne. Dès l’obtention du marché, je relis les devis, j’élabore le planning avec mes collègues. D’où l’intérêt d’être passé par les différents métiers de l’entreprise. Je touche aussi bien à l’administratif qu’au commercial, à la tenue du budget et à la facturation qu’à la gestion des sous-traitants et du suivi client.
Et puis, je bouge beaucoup. Mes semaines sont rythmées par les réunions de chantier hebdomadaires et, en même temps, j’ai une grande liberté d’action. J’aime à la fois l’autonomie dont je dispose et le travail d’équipe qui est aussi un élément clé du poste. Je dois échanger aussi bien avec « mes compagnons » sur les chantiers, qu’avec les services internes de l’entreprise, les sous-traitants et les autres corps d’état. C’est un métier riche en termes de relations humaines.
Selon vous, quelles sont les qualités requises pour être conducteur de travaux ?
Déjà, la rigueur et la réactivité. Un conducteur de travaux doit savoir bien s’organiser pour être efficace et ne pas perdre de temps. Quand une nouvelle semaine commence, « on sait ce qu’on va faire mais on ne sait pas ce qui peut nous arriver ! » C’est un poste à responsabilité qui nécessite de savoir prendre des décisions importantes, parfois dans l’urgence et jusqu’au dernier jour du chantier. Il faut avoir les épaules solides, être débrouillard et endurant. Un chantier de taille moyenne, ça dure entre 3 et 4 mois.
C’est un métier qui vient puiser dans le savoir-faire et dans le savoir-être. Un conducteur de travaux est garant du planning, du budget, des Hommes et de leur sécurité. Il faut gérer ses propres équipes tout en s’inquiétant des autres, savoir prendre sa place et la défendre tout en restant dans un bon état d’esprit. En tant que jeune, on peut se faire influencer parfois mais on apprend en faisant. Grâce à l’alternance, j’ai été lâché petit à petit et j’ai pu prendre des responsabilités de plus en plus importantes au fur et à mesure de mon évolution.
Depuis votre entrée dans l’entreprise, y a-t-il un projet qui vous a particulièrement marqué ?
En fait, je n’en ai pas UN en tête ! J’ai toujours quelque chose à dire sur chaque bâtiment. Un procédé acoustique poussé, un bardage particulier, une finition esthétique, une forme de charpente complexe, une nouvelle solution d’étanchéité, la pose de panneaux photovoltaïques… Chaque projet est unique et apporte son lot de spécificités et d’apprentissages. C’est aussi ce que j’aime dans mon métier et chez Hemery-Hervieux.
Comme j’interviens aussi bien sur la structure métallique que sur l’enveloppe du bâtiment, c’est d’une richesse presque illimitée ! Si j’ai fait mes études et mon alternance au niveau des charpentes, j’ai aussi appris les techniques de pose de couverture et de bardage au sein de l’entreprise. Et même avec les autres corps d’état, on apprend constamment.
Et en dehors du travail, quels sont vos centres d’intérêt ?
Depuis plusieurs mois, je me suis investi dans une association basée près de chez moi. « Maison pour tous » a pour but de rassembler des personnes de tout milieu social autour de repas et de randonnées cyclo et pédestres. C’est l’occasion d’échanger.
S’il y avait un mot à retenir aujourd’hui ?
Humain. Sans l’humain, pas de chantier et un chantier, c’est vraiment l’articulation des équipes et de leurs savoir-faire. Cela nécessite d’être diplomate, à l’écoute, disponible et de savoir transmettre les informations aux bonnes personnes. Motiver et mener une équipe tout au long d’un chantier, c’est ce qui me plaît !
Merci Hyacinthe d’avoir partagé votre expérience. Un autre métier de l’entreprise sera bientôt à découvrir….